Le rucher au printemps
L'île d'Aix abrite un écosystème naturellement protégé par son éloignement du continent, la quasi absence de voitures, une agriculture sans produits phytosanitaires, des pratiques environnementales globalement respectueuses. Mais c'est un équilibre fragile, menacé, comme dans bien des territoires, par le changement climatique, les tempêtes hivernales, la montée du niveau de la mer, le réchauffement climatique et l'inéluctable adaptation de la végétation à ces nouvelles conditions...
L'hyperfréquentation estivale de l'île sur un espace réduit - 129 ha - près de 400 000 touristes sur toute une saison, avec quelques pics quotidiens à 8000 personnes, pose un défi pour conserver l'intégrité des milieux : gestion des eaux usées, des déchets de toutes natures (déjections canines, humaines, mégots, papiers, etc.), piétinement des zones, multiplication et cohabitation des modes de déplacements sur ce confetti, à pied, à vélo, sur une trottinette électrique, en calèche.
A Fleur d'île, avec peu de moyens humains et financiers, s'efforce de répondre à quelques-uns de ces défis pour préserver cette île-jardin (pour ses habitants à l'année mais aussi pour ceux qui, pour un séjour d'un jour ou plus, viennent passer un moment au jardin d'Eden, et même au paradis puisqu'en grec, paradis signifie jardin !
Vision de cauchemar ... l'île a dérivé et a rejoint le "7 ème continent", celui des déchets plastiques que les courants amassent à la surface de l'océan Pacifique ...Cyclistes insouciants, fumeurs désinvoltes, amis promeneurs, chacun de vos gestes compte !